La Valse du Chaos — Chapitre III

La Troisième Ronce

TW — Pédocriminalité

«  La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.»
— Alfred de Musset

La chance était du côté de l’inspecteur : l’adresse de Vanessa Miller, l’ex-femme de la victime, était proche du commissariat. Après avoir précautionneusement noté le numéro et la rue sur son GPS, l’écran lui indiqua qu’il ne lui faudrait que trois quart d’heures pour y parvenir en voiture. Wayan laissa échapper un énième souffle entre soulagement et lassitude quand son dos rencontra le cuir du dossier. Un coup vif retentit contre la vitre de son véhicule ; il sursauta. Ses yeux verts se portèrent immédiatement sur son assistante, accompagnée d’un grand sourire.

—   Inspecteur ! cria-t-elle.

Il balança la tête en arrière et soupira, puis il enclencha l’ouverture automatique de la fenêtre.

—   Iris.

—   Vous avez pu interroger la famille de la victime ? continua-t-elle posément.

Elle redressa ses épaules carrées et lui offrit un sourire plus cordial. Il ne savait pas si elle était en permanente bonne humeur ou si elle se forçait car elle faisait face à un supérieur hiérarchique. Avant qu’il ne puisse répondre, Iris fit le tour de la voiture pour se glisser sur la place passager. Elle attacha sa ceinture et Wayan soupira encore. Il tourna la clef.

—   Alors ? insista Iris. 

Le cœur de l’inspecteur gronda devant son dynamisme.

—   Qu’est-ce que vous avez pu en tirer ?

—   Rien.

Iris haussa un sourcil, resserra son emprise sur les dossiers qu’elle gardait fermement en main et fronça le nez. Il continua :

—   À part une adresse pour aller parler à son ancienne femme.

Elle ouvrit la bouche mais ne dit rien. Comment ça rien ? Son regard se promena sur les rétroviseurs. Ce n’était pas rien. Wayan lui lança un regard sceptique ; elle avait sûrement eu envie de lui faire une réflexion. Il ne lui demanda pourtant pas ce qu’elle avait voulu dire.

—   C’est parti ? souffla-t-elle tout de même, sans le regarder.

Il obtempéra. La circulation les emporta rapidement au centre de Manhattan. Ils restèrent silencieux pendant le premier quart du voyage jusqu’à un feu rouge. Iris en profita pour s’emparer du carnet de notes de Wayan, le feuilleta. Après sa lecture, elle se tourna vers lui :

—   Alors, on a affaire à quel genre d’homme ? Parce que moi, quand on me dit de quelqu’un qu’il est aimé de tout le monde, c’est qu’il cache quelque chose !

—   Ou alors il a vu quelque chose qu’il n’aurait jamais dû voir, répondit Wayan sans convictions.

Il posa son coude sur le rebord de la fenêtre, l’autre main encore sur le volant.

—   Hm, commença Iris, mauvais endroit au mauvais moment ? Et on se serait débarrassé de lui ensuite, plouf, dans le lac ! 

Elle s’arrêta dans sa narration, observa les passants de l’autre côté de la grande avenue puis se tourna dans un petit bond vers Wayan. 

— Moi je pense qu’il cache un truc ! Qu’il ait vu quelque chose qui lui ait valu la mort ? Ok, soit, mais la Rose n’a pas forcément l’habitude de travailler en équipe, et si elle était seule, j’imagine qu’on ne la reconnaîtrait pas si facilement. Non, je pense plutôt que la Rose a découvert quelque chose sur lui. Ils sont trop parfaits ces gens tout gentil. Y a forcément un truc qui cloche quelque part ! Une part sombre de Claude. Quelque chose d’inavouable, peut-être…

—   Iris, ta gueule, lâcha Wayan.

Il avait besoin d’espace pour réfléchir. Le silence plongea immédiatement dans le petit habitacle. Il jeta un coup d’œil dans le rétroviseur droit puis vers sa collègue. Son front était plissé, et ses yeux figés reflétaient un peu trop les lumières de la ville qui ne dormait jamais. Il leva un instant ses propres prunelles sur le plafond et n’ajouta rien de plus. Le feu passa au vert alors il actionna la première vitesse.

         Depuis que les meurtres de la Rose avaient débuté, la police n’avait trouvé aucun lien entre les victimes. La première avait fait partie d’un petit gang qui sévissait aux abords du Bronx. On avait d’abord pensé à un règlement de compte. Pour la deuxième, ce fut différent. Il s’agissait d’un prêtre accusé de détourner l’argent des donations de sa paroisse à son propre compte au centre même de Manhattan. Rien. Rien ne les liait, rien ne les rapprochait. Pas de parents, pas d’amis, pas d’affaires sombres, pas même l’âge, la couleur de peau, l’ethnie, les yeux. Rien, ils n’avaient rien eu en commun. Claude venait s’ajouter comme un cheveu sur la soupe. Un dealer, un prêtre, un professeur. Pourquoi avoir choisi ces victimes-là, et pas d’autres ? Wayan tapota nerveusement des doigts contre le cuir du volant. Le motif des trois meurtres restait complètement insaisissable, comme une énigme qui ne pourrait jamais être résolue. Il arrêta finalement de tourmenter son esprit fatigué pour se concentrer sur le trafic new-yorkais. Une file de taxis patientait sur la droite, Wayan braqua vers la gauche.

         Ils mirent encore un quart d’heure à se faufiler parmi les buildings, les passants et les voitures avant d’atteindre l’adresse désirée. Wayan trouva rapidement une place où se garer. Quand ils sortirent, leurs pas furent accueillis par un froid mordant, digne d’un mois de janvier.

Iris resserra les pans de son bomber, silencieuse. Avant de s’avancer sur le perron de l’immeuble aux briques brunes, Wayan fixa un bref instant sa collègue. Il sonna deux fois, recula puis jeta un coup d’œil inquiet vers le ciel qui ternissait déjà. Il fallut quelques secondes avant qu’une voix robotisée ne réponde à l’interphone :

—   Oui ?

—   Bonsoir, déclara Wayan en approchant son visage du micro. Nous sommes bien chez Mrs Vanessa Miller ?

On toussa, puis on se racla la gorge avant de répondre :

—   Oui, qui êtes-vous ?

—   Nous sommes de la NYPD, nous aurions quelques questions à vous poser.

Le silence s’éternisa à l’autre bout du fil. Iris lorgna son supérieur du coin de l’œil. Finalement, la sonnerie d’ouverture de la porte retentit et ils poussèrent le battant.

—   Montez, quatrième étage, ponctua la voix robotisée.

Les deux policiers n’eurent pas besoin de se concerter, ils empruntèrent l’escalier au fond du hall et montèrent toutes les marches jusqu’à une porte entrouverte. Une grande femme aux cheveux délavés, gardait solidement les pans de sa robe de chambre contre sa peau pâle. Elle les attendait sur le pas de la porte. Ses joues et son nez rouges trahissaient un rhume naissant. Ils s’approchèrent d’elle. Wayan releva légèrement sa veste pour laisser apercevoir l’insigne accroché à sa ceinture. Iris fit de même de son côté.

—   Inspecteur Wayan Cahaya-Dharma, dit-il sur un ton calme.

—   Inspecteur adjointe Iris Cooper !

—   Vous êtes madame Vanessa Miller ?

Leur suspecte acquiesça, avant de se décaler, ses doigts enfoncés dans le tissu de son vêtement. Elle leur proposa une boisson qu’ils déclinèrent poliment avant de la suivre jusqu’au salon. Le trio fut accueilli par une lumière diffuse qui traversait des petites fenêtres. Plusieurs plantes jonchaient les meubles contre les murs, et une grande horloge dans le fond de la pièce les jaugeait d’un air paisible. Vanessa les invita à s’asseoir sur un sofa en cuir blanc, presque intact, si ce n’était les quelques marques de griffures qui se révélaient parfois. Elle les imita en prenant place face à eux, les jambes croisées.

—  Nous sommes ici à cause de votre ex-mari, Mr Claude Delaroche, commença Wayan.

—   Claude ?

—  Son corps a été découvert ce matin aux alentours du lac Deforest, au nord-ouest d’ici.

Elle cligna des yeux quelques secondes, déchiffrant sur les visages des policiers ce qu’elle semblait redouter inconsciemment.

—   Son…

—   Nous pensons que votre ancien mari a été tué par la Rose, une tueuse en série qui sévit dans l’état.

Il se tut et ses sourcils se froncèrent par réflexe. Il laissa le temps à Vanessa de digérer les informations. Pendant un instant, il croisa le regard de sa collègue, mais celle-ci ne disait rien. Elle gardait son dos droit sans toucher le dossier et ses mains fermement ancrées l’une dans l’autre, suspendues entre ses deux genoux. Vanessa observait le plancher avec assiduité, comme si les réponses qu’elle voulait entendre y apparaîtraient.

— Attendez, le silence s’écarta pour laisser place au son clair de sa voix.  Pourquoi… pourquoi cette Rose aurait tué Claude ?

—  C’est pour le savoir que nous sommes ici. Que faisiez-vous le sept janvier, dans les alentours de minuit ?

—   Qu- vous pensez que j’ai tué Claude ?

Vanessa se tendit, les mains crispées sur les accoudoirs de son fauteuil. Elle fusilla l’inspecteur du regard.

— On n’écarte aucune possibilité, déclara-t-il en s’adossant finalement contre le dossier du canapé et en croisant ses bras contre son torse. Il me semble que votre rupture avec Claude s’était très mal passée. La rancœur peut à nouveau éclater, même des années après les événements.

Un silence ponctua ses paroles, mêlé de colère et d’amertume. Vanessa finit par plonger en entier dans son fauteuil, posa son coude sur un des accoudoirs et son front dans sa main. Elle renifla, mais Wayan savait qu’il ne s’agissait pas de tristesse.

—   Le sept janvier ?

Elle parlait par le nez et, par réflexe, elle frotta vigoureusement ses bras. Wayan acquiesça, puis après un long moment d’hésitation, elle se releva pour disparaître dans le couloir. Quelques secondes plus tard, elle revint, calendrier en main pour l’ouvrir devant eux. Elle balança ses lunettes de lecture sur son nez.

—   À minuit ? railla-t-elle. Je dormais.

—   Et avant ?

—   Je mangeais chez des amis dans le New Jersey, à Middletown.

—   Leur nom et adresse exacte ? coupa Iris en se redressant.

L’adjointe sortit son téléphone de service et chercha le temps de route exact qu’il fallait pour atteindre le lac depuis l’adresse que Vanessa leur donna. Elle se gratta l’arrière du crâne :

—   À quelle heure les avez-vous quittés ?

— Comment voulez-vous que je m’en souvienne ? grinça-t-elle. C’était il y a deux semaines. Tard, en tout cas, même si je ne dépasse jamais minuit quand je sors.

— Vous pouvez nous donner leur numéro pour qu’on puisse confirmer que vous y étiez bien ? poursuivit l’inspectrice adjointe.

Elle obtempéra. Iris les délaissa quelques instants pour téléphoner dans le couloir. Vanessa garda son regard braqué sur l’absence fantomatique qu’avait laissée l’adjointe en fermant la porte. Après s’être redressée dans son fauteuil, elle décroisa les jambes et plongea dans les yeux verts de Wayan. Il ne l’avait pas lâchée un seul instant.

—   Je n’ai pas tué Claude, affirma Vanessa.

Il haussa les épaules.

—   Pour l’instant, j’en sais rien. Mais si vous pouvez nous donner des pistes à suivre ou des preuves suffisantes de votre innocence, je vous croirai.

—   Je ne l’ai pas tué ! répéta-t-elle.

—   Alors qui aurait pu le faire ? Quel aurait été le motif de la Rose ?

Elle se tut, les lèvres sèches, mais elle le foudroya du regard. Il arqua un sourcil devant son mutisme évident. Il allait recommencer à parler quand Iris ouvrit la porte et s’installa à nouveau aux côtés de son collègue. Il releva des yeux éreintés sur elle et celle-ci secoua la tête.

—   Elle était bel et bien présente le sept au soir chez eux. Ils l’avaient invitée à manger et elle a dû les quitter aux alentours de vingt-trois heures.

Wayan enfonça ses molaires dans la chair de sa joue. Les corps noyés étaient les pires : ils pouvaient mettre énormément de temps à remonter à la surface pour peu que la température ait été glaciale. Les laps de temps entre le crime perpétré et la découverte du corps étaient toujours trop longs. La piste devenait un terrain glissant, et la trace du criminel se refroidissait bien trop vite. Les médecins légistes n’avaient pu leur donner qu’une heure approximative. Mais qu’en savait-t-on réellement ? Cela aurait pu être plus tôt, cela aurait pu être plus tard. L’inspecteur passa sa paume près de sa tempe, jusqu’à la naissance de ses cheveux et les ramena en arrière. De longues secondes s’écoulèrent. Wayan ne lâchait plus leur suspecte du regard. Malgré son alibi, il avait l’impression angoissante qu’elle ne leur disait pas tout. Celle-ci toussa dans son coude et se racla à nouveau la gorge. Ses yeux rougeâtres se perdirent dans ses rideaux, derrières les policiers. Elle serra brièvement les paupières puis finit par couper le silence :

—   Il y a bien… Il y a bien quelque chose que je pourrais vous dire.

L’inspecteur fronça les sourcils, mais personne ne l’interrompit, ils se contentèrent de la toiser dans un silence religieux.

—   Si j’ai quitté Claude il y a quatre ans, c’est parce que… Eh bien… Il possède une sorte… Comment dire ? 

Elle se stoppa, coula un regard hésitant vers eux puis le dériva à nouveau. 

— Une sorte d’attirance. Mais une attirance un peu spéciale.

Elle attrapa un mouchoir dans sa poche et se moucha bruyamment, puis elle retira ses lunettes et les posa sur la table basse.

—   Une attirance ? demanda Wayan d’une voix plus douce.

—   Il, bafouilla-t-elle en passant une mèche derrière son oreille. Il aime les enfants plus que de raison.

La fin de sa phrase avait presque été murmurée, comme un vent léger, presque imperceptible. Wayan fronça les sourcils, sa collègue lâcha un hoquet de surprise. Elle s’avança, posa ses mains sur ses genoux.

—   Vous voulez dire qu’il était pédocriminel ?

Vanessa ferma les paupières, le visage crispé mais elle acquiesça tout de même. Elle les rouvrit quelques instants plus tard, une lueur nouvelle dans les yeux. Elle se sentait prête à tout dire.

—  Il m’avait avoué avoir abusé de la fille d’un de nos anciens amis. Je ne sais toujours pas si les parents sont au courant, mais la fillette n’avait pas plus de huit ans. Je n’ai pas pu supporter continuer à vivre avec lui. Alors je l’ai quitté.

Wayan redressa son dos, et posa son regard sur Iris. Celle-ci gardait ses prunelles braquées sur Vanessa, la bouche retroussée dans un geste presque imperceptible. L’inspecteur la connaissait assez bien pour savoir qu’elle se contenait. Vanessa passa ses doigts moites contre le tissu de son bas et l’agrippa de ses ongles avant de reprendre :

—   Claude… Claude ne voulait pas me laisser partir mais je l’ai défié de tout raconter à la police s’il ne me laissait pas m’en aller. Il m’a menacée, alors je lui ai promis que…

Elle se stoppa, renifla en braquant ses yeux sur le sol.

—   Je lui avais promis que je ne dirais rien s’il me laissait tranquille. Et je l’ai fait.

—  Attendez, fit Iris, en fronçant les sourcils. Claude était professeur des écoles. Il s’occupait d’enfants en permanence. Personne n’a jamais rien su ?

—   Je, elle hésita. Je ne me suis jamais assurée de ce qu’il faisait à son travail, j’avais bien trop peur de ce que j’allais découvrir de plus.

Wayan plongea dans son regard, le soutint quelques secondes.

— Vous avez dit qu’il vous avait menacé ?

L’interrogée hésita quelques secondes puis opina lentement. Ses yeux s’embuèrent de larmes alors que l’inspecteur plissait le nez.

— Comment ?

Elle parut surprise, mais elle ne répondit pas. Un long soupir saccadé s’échappa de sa gorge ; elle détourna le regard.

— Mrs Miller, murmura Iris.

Wayan se tourna vers sa collègue.

— Nous pouvons vous aider, continua-t-elle. S’il vous a menacé, vous êtes une victime.

Vanessa releva les yeux vers eux, les lèvres blanches, le nez rouge. Wayan reprit : 

— On a besoin que vous nous donniez plus d’informations, sinon vous serez considérée, aux yeux de la police, comme complice pour avoir couvert un pédocriminel.

La respiration de Vanessa s’accentua d’un coup et elle secoua la tête ; quelques larmes coulèrent le long de ses joues. Wayan voulut réintervenir, mais Iris posa une main sur sa cuisse pour lui asséner de se taire.

— On vous croit. 

Vanessa releva la tête d’un coup, les yeux grands ouverts, la respiration haletante.

— On vous croit, répéta l’adjointe, un sourire qui se voulait rassurant au bord des lèvres. Nous sommes là pour vous aider.

Elle marqua une pause, tenta de capter le regard de son interlocutrice et sourit : 

— Vous voulez bien nous dire ce qu’il vous a dit, ou fait ? Vous êtes la victime, ce n’est pas votre faute. 

Après de longues secondes de silence, Vanessa finit par acquiescer puis se releva.

— J’ai gardé ses mails, je peux vous les montrer.

La porte claqua derrière les deux policiers et ils se dirigèrent vers la cage d’escalier. Ils descendirent les marches dans un silence pesant, Iris devant, Wayan la suivant sans vraiment la voir.

—   Si jamais il avait réitéré son viol avec des élèves à lui, commença Wayan. Il a dû menacer ceux qui l’ont découvert comme il l’a fait avec Vanessa.

L’adjointe s’arrêta pour lui lancer un regard par-dessus son épaule. Il la dépassa dans les escaliers. Iris se gratta la joue et leva les yeux vers le plafond alors que Wayan atteignait l’extérieur.

—   Et si la menace n’avait pas été suffisante, reprit-t-il.

Ils atteignirent leur voiture. Iris se tourna vers lui, croisa les bras contre son torse et acheva :

—   Alors peut-être que l’un des parents est passé à l’acte, pour venger son enfant.

—   Peut-être, souffla Wayan en ouvrant la portière.

Iris garda ses yeux braqués sur lui, l’observant par-dessus le toit du véhicule :

—   Mais quel rapport avec les autres victimes de la Rose ?

Ils se dévisagèrent quelques minutes, pénétrèrent la voiture à l’unisson, s’assirent sans un mot et claquèrent les portières. Quel rapport liait les victimes ? C’était toujours la même question qui revenait en boucle dans leurs esprits. Wayan démarra le moteur puis lorgna silencieusement le bâtiment. Un dealer, un prêtre et un pédocriminel. Quel lien entre ces trois morts ? Il passa lentement la paume de sa main dans ses cheveux et embraya. Que recherchait réellement la Rose ?

Précédent : Chapitre II — Wayan Cahaya-Dharma
Suivant : Chapitre IV — La Faucheuse vend son corps

3 Comments

  • Henlin J. J.

    Clémence, je suis entrain de lire votre roman.
    Je n’en reviens pas de lire ce que ma petite fille a réalisé (même en collaborant), de découvrir un style littéraire personnel, très élaboré et une maturité d’écriture que je n’aurais pas soupçonnée.
    Je viens de terminer le chapitre 3 et je vais avoir d’un mal à interrompre ma lecture tellement je suis pris par l’ambiance et le suspens.
    Au passage, dans le chapitre 3, l’action se passant aux États Unis, un instituteur est-il, comme en France, nommé “professeur des écoles”?
    Bon dimanche

    • Clem Ruadasogno

      Coucou !
      Merci beaucoup pour ton commentaire, il nous motive énormément
      Pour toutes les remarques (je pense aussi à la seconde), on s’y penchera, merci de nous en avoir fait part !

      On espère que la suite te plaira tout autant
      Bonne semaine à toi

  • Karole

    J’adooore l’énergie qui émane d’Iris ! Elle donne la pêche, ça fait un bien fou ! (Même si Wayan grogne, kr kr)

    La Rose a l’air de vouloir se la jouer justicier•e free-lance… qu’a-t-iel vécu plus tôt / qu’est-ce qui læ pousse à faire ça ? Pourquoi ?

    Encore bravo, c’est un chapitre qui se dévore !

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